Cancer colorectal : des traitements endoscopiques mini-invasifs
Le cancer colorectal continue de tuer, avec 17 000 cas par an. Pourtant, le cancer colorectal se guérit dans 9 cas sur 10 lorsqu’il est diagnostiqué à temps. Le dépistage est donc essentiel. A l’Hôpital Privé de Provence, des gastro-entérologues retirent, des tumeurs précancéreuses (polypes) et des cancers « superficiels » par traitement endoscopique (coloscopie), une intervention peu invasive.
Beaucoup de Français connaissent Octobre rose, la campagne de dépistage des cancers du sein. Mars bleu, qui promeut la prévention du cancer colorectal, est beaucoup moins suivi. Et c’est dommage ! Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent chez l’homme, après ceux de la prostate et du poumon et le deuxième chez la femme après celui du sein. Chaque année, 45 000 cancers du côlon et du rectum sont diagnostiqués. Le programme de dépistage du cancer colorectal incite toutes les personnes âgées de 50 à 74 ans à réaliser gratuitement chez soi, tous les deux ans, un test immunologique recherchant la trace de sang dans les selles. Le dépistage peut également s’effectuer par le biais d’une coloscopie.
Respecter l’intégrité des organes
« Le dépistage est fondamental, car il peut sauver la vie » souligne le Dr Erwan Bories, gastro-entérologue interventionnel à l’Hôpital Privé de Provence. « Par ailleurs, plus le cancer est diagnostiqué tôt, moins l’intervention est invasive. Tant que la lésion est peu infiltrante au niveau de la paroi du colon, nous pouvons intervenir par traitement endoscopique, grâce à des outils branchés sur des bistouris électriques. L’intervention, qui requiert une anesthésie générale, s’effectue le plus souvent en ambulatoire ou avec une nuit d’hospitalisation. Elle a lieu par les voies naturelles, lors d’une coloscopie interventionnelle. L’intégrité des organes est respectée, il n’y a pas de cicatrice et les suites opératoires sont généralement légères. »
L’Hôpital Privé de Provence dispose de tout l’équipement requis pour réaliser cette intervention dans des conditions optimales, avec des blocs dédiés à la gastro-entérologie et une imagerie performante. L’annonce d’un cancer est généralement source d’angoisse, pourtant, il est préférable de ne pas faire l’autruche et de se faire dépister : pour être rassuré si aucune pathologie n’est identifiée ou pour se donner les meilleures chances de guérison en cas de lésion. Hélas, actuellement, seulement 30 % de la population cible suit le programme de dépistage, ce qui est largement insuffisant. Faites-vous dépister !