Cancer du poumon : à HPP, un parcours expert pour agir à temps
Le cancer du poumon est la première cause de mortalité par cancer dans le monde. Pourtant, il peut être détecté à temps. À l’occasion de la Journée mondiale sans tabac, organisée chaque année le 31 mai, le Dr Lucile Gust, chirurgienne thoracique et cardio-vasculaire à l’Hôpital Privé de Provence, alerte sur l’importance du dépistage et décrit un parcours de soins fluide, humain et efficace.
Le cancer du poumon touche chaque année 33 000 personnes en France. Il s'agit de la première cause de décès chez les hommes âgés de 45 à 65 ans. Dans 8 cas sur 10, il est directement lié au tabac, qui constitue donc le premier facteur de risque évitable. « Plus on commence à fumer jeune, plus les dommages sont durables. Et même en cas de sevrage ancien, le risque persiste », insiste le Dr Lucile Gust.
L’étude NELSON : une révolution dans le dépistage
Publiée en 2020, l’étude NELSON a démontré qu’un dépistage par scanner thoracique low dose permet de réduire la mortalité par cancer du poumon de 24 % chez les hommes, et de 33 % chez les femmes. Un résultat majeur, lié notamment à un protocole plus précis : évaluation du volume des nodules plutôt que leur diamètre, et espacement intelligent des examens, soit deux ans entre chaque scanner, après les premières années. La HAS recommande un dépistage individuel pour les personnes ayant une consommation d’au moins 15 paquets-années (par exemple : 15 cigarettes/jour pendant 25 ans). Ce dépistage, simple et peu irradiant, peut être prescrit par un généraliste ou un pneumologue (mais aussi tout médecin quelle que soit sa spécialité).
À l’HPP : un parcours fluide et expert dès la suspicion
Si un nodule est repéré, les patients peuvent consulter au Centre de chirurgie thoracique de Provence avec le Dr Lucile Gust ou le Dr Joséphine Chenesseau. Dès que la suspicion est forte, une prise en charge en hôpital de jour est proposée. Ce parcours coordonné permet de réaliser, en une seule journée, l’ensemble du bilan pré-thérapeutique : scanner, IRM cérébrale, consultations spécialisées (cardiologue, pneumologue, anesthésiste…). Tout est organisé pour alléger la charge du patient, grâce à une infirmière coordinatrice dédiée.
À l’issue de l’hôpital de jour, un projet de traitement est défini. Il est ensuite validé en réunion de concertation pluridisciplinaire. Chirurgie mini-invasive, chirurgie robot-assistée (robot Da Vinci), chimiothérapie ou radiothérapie, chaque cas bénéficie d’une réponse adaptée.
Une médecine humaine autant que technique
« À l’HPP, nous avons les moyens techniques, mais surtout, nous avons le temps d’écouter nos patients. C’est un hôpital assez grand pour regrouper toutes les spécialités, mais à taille humaine. Nous connaissons nos collègues, nous travaillons ensemble, nous soignons les patients dans leur globalité », conclut le Dr Lucile Gust. De quoi assurer une prise en charge optimale, pour le plus grand bénéfice des patients.